En Camargue il peut arriver qu’un cheval s’embourbe dans les Roubines (canaux d’irrigation), ce qui peut être dangereux pour son intégrité physique. Quand cela arrive, malgré les précautions, la première chose à faire est de le dégager, ensuite comprendre comment il s’y est fourré, enfin tout faire pour qu’il n’y retombe plus.

Tant que je suis dans les paraboles, un des meilleurs éclairages qu’on m’ait donné l’a été d’un dompteur d’éléphants à la télé. Alors qu’il était interrogé sur la faible section du poteau auquel était attaché son pachyderme, il répondit « lorsqu’ils sont petits ils essaient d’arracher le poteau, mais ils n’y parviennent pas, alors quand ils sont grands ils n’essaient plus ».

Dans l’entreprise, c’est comme pour la métaphore du cheval, quand tout devient trop compliqué, les premières actions à mener visent à :

  • Limiter les conséquences du contexte (économies, report de charges, sollicitation d’aides),
  • Ralentir ses effets (restructuration, renégociation fournisseurs, étalement des crédits),
  • Mobiliser les ressources (humaines et financières),
  • Préparer l’offensive (back office commercial et plan de développement).
Et, quitte à poursuivre dans l’allégorie de l’éléphant, ne plus imaginer son futur dans la continuité du passé, toujours tenter ce dont nous nous croyons capables, ne jamais se contenter de nos performances passées et enfin ne pas écouter les rabat-joie.

Mais le plus important dans cette rentrée, qui s’annonce très excitante, c’est de bien faire la différence entre excellence et efficacité. L’efficacité c’est bien faire les choses, l’excellence c’est faire la « bonne » chose !

Michel COURTOIS