En PME lorsqu’on parle de développement on pense augmentation du CA.

Bien sûr c’est un indicateur clé mais qui peut mener à bien des dérives tant il est souvent synonyme d’augmentation des charges improductives.

Si on n’y prend pas garde la rentabilité aura baissé au rythme de l’augmentation du CA jusqu’à ce que les 2 courbes se croisent et que l’entreprise perde de l’argent. Cette croissance qu’on appelle extensive se traduit par plus de personnel et de dépenses mais rarement par plus de rendement.

La croissance intensive elle, consiste à optimiser le livrable (produit ou service), à améliorer les procédés, à mettre en œuvre un process industrialisé. Dans tous les cas, il s’agit d’améliorer l’efficacité des facteurs de production, soit les hommes et le capital.

Les gains de productivité qui en résultent, à la différence de la simple augmentation de CA, impactent directement le résultat de l’entreprise et concourent à plus de sobriété, une économie des ressources donc à une réduction de l’impact sur l’environnement.

C’est en quelque sorte la différence entre le bon et le mauvais chiffre d’affaires.

Michel COURTOIS