Cette question taraude bien des dirigeants dans un contexte macro-économique préoccupant.

A bien y regarder, s’agissant de la mise en œuvre, c’est un peu la même chose, car pour optimiser une cession il faut mettre l’entreprise en croissance et pour la mettre en croissance, il faut l’imaginer cessible à court terme.

Ce qui est vrai, c’est que la principale raison de l’échec des levées de fonds et cessions d’entreprises vient du fait que celles-ci ne savent pas mettre en avant leur véritable potentiel économique.

Ce qui rend attractive une société traditionnelle, pour un repreneur ou un investisseur, c’est avant tout un modèle d’affaire rentable et une inertie positive, un peu comme un TGV en phase d’accélération qui n’a pas tout donné de sa vélocité.

Que le dirigeant destine son entreprise à passer un nouveau palier de croissance ou qu’il la prépare à la transmission, il devra faire émerger une nouvelle proposition de valeur.

C’est l’enjeu pour créer les conditions du remboursement de l’acquisition par un repreneur, ou, dans le cas de la levée de fonds, pour permettre à l’investisseur de se rémunérer.

En effet, qui investirait dans une entreprise qui « n’en a plus sous le pied ».

Michel COURTOIS