Après avoir vu fleurir, à la sortie du confinement, nombre d’articles traduisant la bonne volonté des uns et des autres à redémarrer autrement, force est de constater qu’on n’en prend pas le chemin :

  • Les corps intermédiaires qui ressortent les vieilles lunes et ne changent rien à leurs débats stériles,
  • Les patrons trop occupés à sauver leurs boites, et on les comprend, qui remettent à plus tard leurs bonnes intentions,
  • La consommation d’énergies fossiles qui sera inférieure aux années précédentes restera convalescente cette année avant de repartir de plus belle car le Covid n’a pas changé les fondamentaux,
  • Les énergies vertes qui n’en ont que le nom, tant elles ont besoin pour émerger des énergies fossiles, ne se sont jamais substituées aux énergies carbonées, toujours ajoutées,
  • Le gouvernement qui persiste dans sa tyrannie d’imposer les voitures électriques alors que leur bilan carbone semble au moins égal à celui des thermiques,
  • Les écolos qui se succèdent sur les plateaux pour nous abreuver de leur croissance verte, alors que les lois physiques imposeront aux générations futures de vivre dans une économie contractée.
Bref, business as usual, alors que le monde avait une opportunité unique de changer.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, l’impréparation des gouvernements occidentaux à une pandémie laissera place à une impréparation à une catastrophe environnementale dont les conséquences seront bien plus néfastes

La critique est facile, l’art de changer difficile. Qu’aurait-il fallu faire ?

Franchement et c’est bien ça le problème. Une fois qu’on a râlé comme de bons français, changer au niveau de sa PME, quand elle fait partie d’une chaine de valeur complexe et/ou Internationale, cela revient à agir contre son écosystème. Donc à ne pas lutter à armes égales avec ses compétiteurs et au final disparaître.

C’est la demande qui changera la donne, donc les changements d’habitudes des consommateurs. C’est en route et cela ne devrait que s’accélérer.

L’entreprise elle, est plus contrainte, mais la somme des changements de chacune d’elles contribuera au virage nécessaire.

Pour aider à cette réflexion de dirigeant, 2 pistes :
• Imaginer vendre son entreprise dans un délai de 2 ans. Cela force à se poser les bonnes questions, c’est une clé pour redémarrer autrement.
• Imaginer que son entreprise peut jouer un rôle décisif dans son propre écosystème voire en changer le cours. Le tout, c’est de trouver lequel.

Changer de paradigme, trouver des marges de manœuvre, actionner de nouveaux leviers stratégiques, avec en ligne de mire une conscience aigüe des enjeux environnementaux, c’est le métier de WIKANE. Quelques jours suffisent à nos développeurs pour définir avec vous une vision en accord avec vos finalités profondes, et en décliner un projet d’entreprise ambitieux qui fédérera vos équipes.